Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail en alternance entre un employeur du secteur privé et un salarié répondant à certains critères.
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail en alternance. Ce principe permet d’associer enseignement dans un organisme de formation continue et périodes de mise en pratique au sein d’une ou plusieurs entreprises.
Il vise l’obtention de titres ou diplômes correspondant à l’une des qualifications suivantes :
L’expérimentation qui permet un parcours de formation « sur-mesure » (pas nécessairement qualifiant ou certifiant) est prolongé jusqu’au 23 décembre 2023.
Les employeurs et les opérateurs de compétences peuvent définir eux-mêmes, en accord avec le salarié, les compétences à acquérir dans le cadre du contrat de professionnalisation.
Le contrat de professionnalisation s’adresse aux personnes suivantes :
Le temps de formation équivaut au minimum à 150 heures par an.
Il doit par ailleurs représenter entre 15 % et 25 % de la durée totale du contrat de professionnalisation s’il est à durée déterminée.
La durée minimale peut dépasser 25 % par un accord de branche ou interprofessionnel, et pour certaines catégories d’employés, notamment dans les cas suivants :
Une carte nationale des métiers est délivrée par l’organisme ou le service chargé de la formation. Elle permet de bénéficier de tarifs réduits.
La loi impose une rémunération minimale indexée sur le Smic: Smic : Salaire minimum interprofessionnel de croissance pour les titulaires d’un contrat de professionnalisation. La rémunération minimale varie selon l’âge et le niveau de qualification du salarié. Elle s’applique pendant la durée du CDD ou, dans le cas d’un CDI, pendant la durée de l’action de professionnalisation.
Des dispositions conventionnelles ou le contrat de travail peuvent prévoir une rémunération plus favorable pour le salarié.
Une rémunération de base minimum s’applique aux titulaires d’un titre ou diplôme non professionnel de niveau bac ou d’un titre ou diplôme professionnel inférieur au bac.
Elle est majorée si le jeune est titulaire d’un titre ou diplôme à finalité professionnelle égal ou supérieur au niveau bac.
Les majorations liées au passage d’une tranche d’âge à une autre prennent effet à compter du 1er jour du mois suivant la date d’anniversaire de l’alternant.
Âge du salarié | Salaire minimum de base (brut) | Salaire minimum majoré (brut) |
Moins de 21 ans | 55 % du Smic soit 971,81 € | 65 % du Smic soit 1 148,50 € |
De 21 ans à 25 ans inclus | 70 % du Smic soit 1 236,85 € | 80 % du Smic soit 1 413,54 € |
Plus de 26 ans | Au moins 100 % du Smic (1 766,92 €) ou 85 % de la rémunération minimale prévue par les dispositions conventionnelles applicables dans l’entreprise si elles sont plus favorables. |
À savoir
Le titulaire d’un bac général qui signe un contrat de professionnalisation bénéficie du salaire minimum de base.
Les avantages en nature peuvent être déduits du salaire à hauteur de 75 % des déductions autorisées pour les autres salariés de l’entreprise. Cependant, le montant de ces déductions ne peut pas excéder les 3/4 de la rémunération mensuelle minimale applicable au titulaire du contrat.
Le salarié a droit à la prise en charge de ses frais de transport pour se rendre de son domicile à son travail.
Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail en alternance entre un employeur du secteur privé et un salarié répondant à certains critères. Il permet l’acquisition, dans le cadre de la formation continue, d’une qualification professionnelle.
Le contrat de professionnalisation doit être écrit et peut être à durée déterminée (CDD) ou à durée indéterminée (CDI). Le salarié bénéficie du soutien d’un tuteur.
Le contrat désigne un tuteur et indique les informations suivantes :
Le contrat peut prévoir une période d’essai.
Il ne peut pas comporter de clause de dédit formation.
Le contrat doit être adressé à l’Opco: Opérateur de compétences compétent dans les 5 jours qui suivent sa signature.
L’Opco: Opérateur de compétences dispose de 20 jours pour s’opposer au contrat et l’annuler, s’il estime que celui-ci comprend des dispositions illégales ou non conformes aux conventions collectives.
Le salarié peut compléter sa formation dans d’autres entreprises pour des équipements ou des techniques qui ne sont pas utilisés par l’employeur. L’accueil au sein de ces entreprises est au maximum de la moitié du temps de formation en entreprise prévu par le contrat de professionnalisation.
Une convention est conclue entre l’employeur, les entreprises d’accueil et le salarié en contrat de professionnalisation. Elle précise notamment les points suivants :
Le salarié s’engage à travailler pour le compte de son employeur et à suivre la formation prévue au contrat.
L’employeur s’engage à assurer une formation au salarié lui permettant d’acquérir une qualification professionnelle. Il s’engage également à fournir au salarié un emploi en relation avec son objectif professionnel.
La formation d’un salarié en contrat de professionnalisation prend la forme d’actions d’évaluation et d’accompagnement et d’enseignements généraux, professionnels et technologiques.
Les actions de formation sont réalisées soit par l’entreprise (si celle-ci dispose d’un service de formation), soit par un organisme de formation public ou privé. La formation est gratuite.
Le temps de formation équivaut au minimum à 150 heures par an.
Il doit par ailleurs représenter entre 15 % et 25 % de la durée totale du contrat de professionnalisation s’il est à durée déterminée.
La durée minimale peut dépasser 25 % par un accord de branche ou interprofessionnel, et pour certaines catégories d’employés, notamment dans les cas suivants :
La rémunération (brute) d’un salarié de 26 ans ou plus ne peut pas être inférieure ni au Smic (1 747,20 € mensuels), ni à 85 % de la rémunération minimale prévue par les dispositions conventionnelles applicables dans l’entreprise.
Des dispositions conventionnelles ou le contrat de travail peuvent prévoir une rémunération plus favorable pour le salarié.
Les avantages en nature peuvent être déduits du salaire à hauteur de 75 % des déductions autorisées pour les autres salariés de l’entreprise. Cependant, le montant de ces déductions ne peut pas excéder les 3/4 de la rémunération mensuelle minimale applicable au titulaire du contrat.
Le salarié a droit à la prise en charge de ses frais de transport pour se rendre de son domicile à son travail.
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